Chaque année, le 25 octobre, les artisans de la chaussure célèbrent la Saint Crépin, le saint patron des cordonniers. Cette fête est l’occasion de mettre à l’honneur ce métier, riche de savoir-faire, de tradition et de passion. Mais qui était réellement Saint Crépin ?
Qui étaient Saint Crépin et Saint Crépinien ?
Bien qu’on parle le plus souvent de Saint Crépin, ce ne sont pas une mais deux figures qui ont marqué l’histoire : Crépin et Crépinien.
Des frères cordonniers
Originaires de Rome au IIIe siècle, les deux frères se seraient installés à Soissons pour répandre la foi chrétienne. Pour subvenir à leurs besoins et aider les plus pauvres, ils exerçaient le métier de cordonnier.
Martyrs et saints patrons des artisans du cuir
Persécutés pour leur religion, ils furent exécutés vers 285. Leur dévouement, leur générosité et leur lien au travail du cuir ont fait d’eux les patrons des cordonniers et bottiers.
La Saint Crépin : une fête emblématique pour les cordonniers
Pendant des siècles, la Saint Crépin était une véritable célébration dans les ateliers.
Une occasion de valoriser l’artisanat
Même si ces traditions se sont modernisées, la Saint Crépin reste une date symbolique pour rappeler :
- les valeurs d’un travail manuel
- l’importance du savoir-faire local
- le rôle écologique de la réparation de chaussures
- la transmission du métier aux nouvelles générations
Un métier artisanal et durable
Réparer ses chaussures, renouveler des semelles, recolorer un cuir ou entretenir ses chaussures, c’est prolonger la vie de ses souliers, réduire les déchets et soutenir une économie locale.
Dans un monde où la consommation rapide et le jetable dominent notre quotidien, quelques professions continuent de maintenir l’art de réparer, de conserver et de transmettre. Le métier de cordonnier a une signification spéciale parmi eux. Symbolisant un artisanat traditionnel et une économie plus durable, fêté chaque année lors de la Saint Crépin.



